mardi 21 février 2012


JE SUIS VENU TE DIRE QUE JE M’EN VAIS (version reggae)

Je suis venu te dire que je m'en vais

Et tes larmes n'y pourront rien changer

Comm' dit si bien Verlaine au vent mauvais

Je suis venu te dire que je m'en vais

Tu t'souviens de jours anciens et tu pleures

Tu suffoques, tu blêmis à présent qu'a sonné l'heure

Des adieux à jamais

Oui je suis au regret

D'te dire que je m'en vais

Oui je t'aimais, oui mais

Je suis venu te dire que je m'en vais

Tes sanglots longs n'y pourront rien changer

Comm'dit si bien Verlaine au vent mauvais

Je suis venu te dire que je m'en vais

Tu t'souviens des jours heureux et tu pleures

Tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure

Des adieux à jamais
Oui je suis au regret

D'te dire que je m'en vais

Car tu m'en as trop fait.

Je suis venu te dire que je m'en vais

Et tes larmes n'y pourront rien changer

Comm' dit si bien Verlaine au vent mauvais

Je suis venu te dire que je m'en vais

Tu t'souviens de jours anciens et tu pleures

Tu suffoques, tu blêmis à présent qu'a sonné l'heure

Des adieux à jamais

Oui je suis au regret

D'te dire que je m'en vais

Oui je t'aimais, oui mais

Je suis venu te dire que je m'en vais

Tes sanglots longs n'y pourront rien changer

Comm'dit si bien Verlaine au vent mauvais

Je suis venu te dire que je m'en vais

Tu t'souviens des jours heureux et tu pleures

Tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure
Des adieux à jamais
Oui je suis au regret

D'te dire que je m'en vais

Car tu m'en as trop fait.






MON MEC À MOI

Il avait de grands yeux très noirs
Laqués et satinés qui brillaient tard le soir
Comme ceux d’un chat perché dans l’obscurité
La nuit, avec lui je cherchais la sécurité
Son front était rempli de sueur
Luisante dans laquelle on pouvait voir des lueurs
D’espoir mais aussi de douleur
Dont les couleurs variaient il avait la voix d’un crooner

Mon mec à moi
Il me parle d’aventure
Et quand elles brillent dans ses yeux
J’pourrais y passer la nuit
Il parle d’amour
Comme il parle des voitures
Et moi j’suis où il veut
Tellement j’crois ce qu’il me dit

Il avait beaucoup de caractère
Il était peut-être un peu trop terre-à-terre
Mais aussi il était parfois à fleur de peau
Ouai sensible comme c’est pas possible
Mon mec à moi, il était élégant
Lorsqu’on sortait ensemble dans la rue il mettait les gants
De velours pour ainsi me prouver son Amour
De bohème il m’écrivait des poèmes de troubadour

Mon mec à moi
Il me parle d’aventure
Et quand elles brillent dans ses yeux
J’pourrais y passer la nuit
Il parle d’amour
Comme il parle des voitures
Et moi j’suis où il veut
Tellement j’crois ce qu’il me dit

Il était plein de vanité et de virilité
Ouai la vérité, c’est qu’il a pris ma virginité
Il avait un visage écorché vif
Des gros bras de cobra par rapport à mon corps chétif
Il portait un blue jean délavé
Qu’il avait piqué à une de ses cousine éloignée
Il avait sur les mains plein de bagues de la guerre
Et au bistro il me racontait plein de blagues vulgaires
Mais mon mec à moi, il pratiquait les beaux-arts
Lorsqu’il parlait j’entendais comme les sons de Mozart
Avec sa voix, il m’envoûtait ouai je sais c’est bizarre
La nuit, je rêve de lui dans le blizzard
La nuit, je rêve de lui dans le blizzard
La nuit, je rêve de lui dans le blizzard
 ...





vendredi 17 février 2012


FLOW (Valse pour Élodie)

J’ai le flux
De flow
Qu’il faut
Pour les nymphos
Superflues
Il coule à flot
Comme une symphonie
Poussé vers l’infini

La vie douce mélancolie
Millésime, spleen mélodie
Abîme, symphonie sublime, maudit
La nuit, je rime pour Élodie, ainsi douce psalmodie
Pour elle je tombe dans la folie

Dans vos yeux
Je vois flou
Suis-je en train de devenir fou ?
De vous
Je l’avoue
Je suis fou
Et je sombre dans le trou
Et je me fous de tout

J’ai le flux
De flow
Qu’il faut
Pour les nymphos
Superflues
Il coule à flot
Comme une symphonie
Poussé vers l’infini
...





dimanche 12 février 2012


CLASSÉ X

Miss X
Vous êtes la déesse du sexe
Pour vous je suis prolixe
De désirs annexes
Lorsque je vous fixe
Dans le miroir convexe
Je vois Alice
Alors traverser son complexe
D’Œdipe ouai le Mythe
Et se métamorphoser en Aphrodite
Vous êtes aussi belle qu'une nymphe de l’Olympe
Et vous me faites tourner la tête comme un verre d’Absinthe
Je veux vous faire l’Amour avant la cour
Une histoire glamour comme la marquise de Pompadour
Eros erre dans les sphères cosmiques
Ce que j’ai envi de vous faire relève de l’orgasmique
Dans votre inconscient, je suis Prométhée
Vous êtes le désir que j’ai créé donc promettez-
Moi de devenir un beau jour ma Venus
 Je viens de Mars en orbite autour de votre phallus
Ce qu’il aurait fallu c’est la reine Cléopâtre
Que la Femme devienne ainsi mon sexe homéopathe
Je suis un empereur romain comme Caligula
Un démon du sexe comme le comte Dracula
Si vous le souhaitez je serais votre Amant bien aimant
Votre prince charmant attiré par vous comme un aimant
Je serais l’empire de vos sens et sous l’emprise de votre corps
Mon esprit part dans tous les sens et de vous j’en veux encore
Je voyage en vous comme dans la Vallée des plaisirs
Vous êtes mon aphrodisiaque mais aussi mon élixir
Mais tout ceci ce ne sont que des fantasmes nocturnes
Qui se transposent dans mes proses en désirs taciturnes
Miss X vous n’êtes qu’un pauvre rêve éphémère
Et c’est pour vous que j'ai créé cette érotique atmosphère
Dans vos deux grands yeux bleus, je vous vois double
Ainsi je nage dans les marécages et les eaux troublent
Si j’étais Adam vous seriez ma Eve
Vous croqueriez ma pomme et vous délecteriez ma sève
La nuit, je pense à vous en position horizontal
Nos corps s’entrechoqueront d’aspiration frontale
J’ai véritablement besoin de votre LOVE et
Comme Ludwig Van Beethov, je vais vous enlever
Vous êtes mon « éternelle bien-aimée »
Dans l’infini, pour toujours et à jamais





vendredi 10 février 2012


L’HOMME A LA TÊTE DE CHAT

Je suis l’homme à la tête de chat
Moitié félin et moitié mec
Pour les beaux yeux de Natacha
Ma maîtresse qui me donne le bifteck
Et qui se prend pour une Geisha
À quatre pattes je débarque direct
Avec mes miaou miaou comme un pacha
 Dans l’appart de manière intrinsèque
Comme pour danser le tcha tcha tcha
Et pour lui dire mon salamalec
À moi Natacha elle s’attacha
Car je suis pour elle une boule d’affect
Qui lui fait oublier tout ses tracas
De la vie avec ma tronche de cake
Mes grognements et mes crachats
Avec mes deux grandes oreilles de fennec
Je l’entends faire son blablabla
De ma litière où je défèque
Pendant qu’elle fait son tralala
Mais moi je l’aime c’est impec
Lorsqu’elle est là dans son trou à rat
Je me faufile auprès d’elle tel un snake
Malgré tout le brouhaha
J’aime quand elle me caresse avec son index
Son doigté subtil il me scotcha
Les moustaches pour moi c’est le nec
Plus ultra je la respect pour ça
Mon cœur de rôdeur elle l’a break
Lorsqu'avec ses mains elle me toucha
Elle m’a littéralement cloué le bec
Avec tout ses doux câlins délicats
Elle est cette Amour que j’inspecte
Elle m’appelle mon Chat Murr ou mon Chat
Botté ou mon Chat Noir non sans dec
Je miaule et deviens tout rouge dans ce cas
Et quand je ronronne mon désir elle suspecte
Ouai elle est de toute beauté Natacha
Dans l’ombre de la nuit, je joue au métèque
Et je l’ai vue toute nue dans l’obscurité lorsqu’elle se coucha







MONSIEUR MANNEQUIN

Monsieur mannequin
Vous êtes mesquin
Espèce de sale crétin
Pour moi tu n’es rien
Tu te prends pour un héro d’Arlequin
Petit coquin
Du charme tu n’en a aucun
Tu te la joues, mais tu es pire qu’une vieille catin
Tu tapines dans la rue comme une putain
Tu te la pètes, mais tu ne pètes pas plus haut que ton cul
Même avec du Channel sur ton cou, je peux te dire que tu pus
Ta beauté est éphémère
Aussi superficiel que ta pauvre mère
Je t’emmerde profondément
La merde que tu projettes est ton propre fondement
Tu te prends pour un top model
Mais je sais que dans ta petite tête c’est un gros bordel
Mais t’inquiètes ton visage je vais remodeler bâtard
A coup de massue sur la face tu ressembleras à un steak tartare
Les filles qui t’aiment sont toutes des grosses connes
Sans cervelle qu’on ne trouve que bonnes
Ta coupe au gel style BCBG
Je vais te la cramer c’est ce que j’avais envisagé
Ton arrogance m’inspire à la violence
Dans 10 ans ta beauté sera morte toute mes condoléances
Tu as beau être beau ton âme est laide
Quand je vais te défigurer tu auras beau crier : à l’aide
Personne ne viendra espèce de pauvre type
Car de la connerie ambiante tu es le prototype



jeudi 9 février 2012


ZORISSA

Zorissa
Lolita
Señorita
Ton visage ressemble au
Sage et beau tableau
De Mona Lisa
Tu es ma fée
Tu me fait de l’effet
Sers-moi STP un café noir
Comme le Dahlia
Qui apparaît dans les reflets
Que tu m’as fait voir
Pour toi je suis toujours KO c’est OK
Aussi discret qu’un pauvre disc jockey
Je me perds dans tes deux yeux très clairs
Ou parfois passent des éclairs
Dans le ciel et des pluies torrentielles
Qui depuis me font perdre l’essentiel
Tu sais bien que je divague
Et me noie dans un océan de vagues
Ainsi je me réveille
Comme Alice à son retour des pays des merveilles
Je dois te payer l’addition
Comme un player tu es mon addiction


lundi 6 février 2012



PRINCESSE DES TENEBRES



Oh ! Chère Princesse des ténèbres
Ton Prince de l’ombre t’a composé ce doux chant funèbre
Mes mots sortent tous d’un néant béant
L’émotion que je te porte est semblable à un océan
De larmes et de tendresse
Quand je te vois, j’ai la chair de poule et mes poils se dressent
Je me perds dans tes deux grands yeux noirs
Ils sont elliptiques et ils scintillent tard le soir
Obscure et sombre est ta chevelure
Gracieuse et classieuse est ton allure
Ton triste et beau visage est aussi pâle
Qu’un tableau représentant un paysage glacial
Tu reflètes à la foi l’Amour et la Mort
C’est pour cela que je t’aimerai pour toujours mi Amor
Ta douce voix est monocorde et sépulcrale
Elle me fait plonger dans les abysses, les dédales
Je me méfie aussi de ton parfum méphistophélique
Il me donne envi de pénétrer dans des orifices phalliques
Les courbes de ton corps sont démoniaques
Ils suscitent chez moi un désir monomaniaque
Tu es maléfique en tant que spectre fantomatique
Magnifique comme ta peau aux couleurs chromatiques
Je vois ton sexe comme le saint Graal
Et dans un miroir convexe tes seins se dessinent sous forme sacrale
Tu es mon tendre et doux ange ténébreux
Je peux si tu veux t’écrire ses louanges en latin ou en hébreux
J’ai honte de t’avouer que la nuit tu me hantes
Ton image éveille des fantasmes enfouis mais aussi une peur au ventre
Devant toi je suis comme sous hypnose
Je n’ose ni t’aborder ni te proposer mes proses
Ton amour est mon fardeau, ma malédiction
Notre aventure n’est qu’un film fantastique, une science-fiction
Excusez-moi mais vous êtes exquise
Mon désir je déguise et mes vers ne sont qu’esquisse
Comme le comte Dracula tu m’inspires le pire
Je veux ainsi boire ton sang divin comme un vampire
Pour moi, tu reste une énigme comme le sphinx
Pourtant j’ai l’œil de lynx et la clé pour entrer dans ton pharynx
Je veux m’immiscer avec volupté dans tes zones érogènes
Me glisser dans ton intimité avec désinvolture et sans gêne
Ma passion pour toi me fait perdre peu à peu la raison
En hiver, en été comme dans toutes les autres saisons