vendredi 20 janvier 2012

BITCH KITCH

J’aime ma petite bitch
Je la trouve trop kitch
Elle n’aime que les hommes riches
Ma petite bibiche
Mais moi je m’en fiche
J’aime quand elle ramène ses mimiches
Elle est aussi bonne que du hashish
J’aimerais la manger comme un sandwich
Ce n’est pas une potiche ni une bonniche
C’est tout simplement mon objet fétiche
Les jaloux la prennent pour une witch
Mais ceux-là dans mon speech je les switch


mercredi 18 janvier 2012


APOLOGIE DU CRIME

Sexe & Crime, oh cher crime
À travers toi, je m’exprime
Passionnel, tu es ma passion
Obsessionnel, tu es mon obsession
Oh crime, j’ai fait de toi un art
Des abîmes, tu es sorti de nulle part
Mon âme imagine avec style un couteau
L’arme du crime d’un artiste est son stylo
Mon esprit agit toujours dans l’ombre
Dans la nuit sombre ainsi que dans la pénombre
La forme de mes proses apparaît comme difformes
Anamorphose et visions de choses polymorphes
Je suis un démon, un fantôme, une ombre noire
Je ne vol, ne viole et ne tue que tard le soir
Je puise mon inspiration dans les peurs des Autres
Mon imagination s’agite et défonce les portes
Du paradis pour sombrer dans les enfers
J’ai vendu mon âme au diable et mon cœur est en fer
Dans cette misère infinie la miséricorde
A les viscères à l’air et pendu le long d’une corde
C’est infâme comme cette femme a un corps beau
Je rêve d’elle dévorer par les vautours et les corbeaux
Je m'égare dans le brouillard et comme le poète Edgar Poe
J’ai des idées noires et j’ai envi de vous faire la peau !



lundi 16 janvier 2012

LA COMPLAINTE DE JACK





Ils me trouvent génial, mes mauvais tours les émerveillent.

Tous les ans, c'est le triomphe et la gloire !
Je leur fais des surprises quand la lune s'éveille,

Et ils crient avant de m'apercevoir !


Sans le moindre effort, je m'amuse à jouer au fantôme,

Et presque aussitôt, c'est la panique !

Un seul geste banal, si l'on sait faire "Bouh !",

Fait fuir sur-le-champ l'armée la plus stoïque !


Mais jour après jour, c'est la même déprime

Je n'éprouve plus rien en commettant mes crimes !

Et moi, Jack, l'épouvantail,

J'avoue me lasser de la même bataille


Dans mon vieux corps, il règne aujourd'hui

Une bien étrange mélancolie.

Pour moi, la vie n'est qu'un long sanglot,

Mon coeur éclate, la mort est mon lot.


Je suis l'esprit du mal, le génie infernal !

Les revenants ne vont pas en revenir

Je suis marié à la peur, l'horreur et la terreur,

Pour le meilleur et surtout le pire !


Et comme je suis mort, je me sers de mon crâne
Pour réciter "Etre ou ne pas être" !

Lorsque l'envie m'en prend, mes cris fracassants

Résonnent à plus de cent-vingt kilomètres !


Un jour, oui... Pourrai-je me faire entendre,

Moi l'épouvantail qu'on dit privé d'entrailles ?

Je ne veux plus de ma couronne !

Comment pourraient-ils comprendre ?
S'ils savaient seulement comme j'aimerais la rendre !


Je traîne sans but mes vieux os fourbus,

Je me languis de l'inconnu.

Pouvoir et gloire sont bien dérisoires

Face au néant de mon désespoir !



MISS CACHEMIRE

Anne-Marie
Elle se pavane à Paris
Dans la savane
De ce grand safari
Gaby a un petit gabarit
Comme une babydoll
Dans le géant cabaret de la vie
Elle serait une de mes idoles
Elle ne porte pas de talons
Qu’importe ! Elle a du talent
Elle dessine des formes
Et silhouettes filiformes
À la fois féminines
Mais également sublimes
Elle connaît les fantasmes
Des hommes
Ses croquis produisent des orgasmes
En somme
Elle est dans la fantasmagorie
Anne-Marie
Son art varie
Comme celui de Salvador Dali
Elle projette l’allégorie de la femme
Et le cœur des hommes, elle enflamme
Son coup de stylo a du style
Toujours subtile jamais hostile
Ses figures distillent tous les désirs
Elle transfigure les fleurs du mal en plaisir
Devant elle je suis sujet au spleen
Aussi muet que Charlie Chaplin
Car son art est beau
Elle pratique les beaux-arts
Alors que je ne suis qu’un corbeau
Bizarre comme envoûté par la musique de Mozart
C’est une artiste
Devant elle je ne suis qu’un autiste
Écoutant bêtement Otis Redding
Dont les sons résonnent et me donne des otites de dingue !


vendredi 13 janvier 2012


BEL EVIL

Écrire Belleville
Décrire ma ville
Retranscrire ma vie
Dire la vérité
Traduire mes rêves
Produire une réalité
Alternative
Fictive
Fantastique
Dramatique
Nanardesque
Abracadabrantesque
Horrifique
Cauchemardesque

Je suis seul dans le noir
Devant ma feuille le soir
Des images que je peux voir
Des visages qui me font croire
Que le rêve est réel et que le réel n’est rien
Ils me donnent l’espoir
L’espoir d’écrire un jour quelque chose de bien
Mon imagination me joue des tours
Des tours de magie pour
Me surprendre de jour en jour
Pour filtrer la lumière dans mon abat-jour
J’écris des histoires
Des poèmes
Des nouvelles
Des textes sans queue ni tête
Des mots d’outre-tombe sortent de ma tête
Évanescents
Tels des spectres fantomatiques
Surréalistes
De nature divine
Des lettres écrites dans le sang
La vie
Une illusion
Comme tout ce que j’écris
Saut qu’Elle est écrite par un Autre


LE CAISSIER DU BHV

Je pars de Belleville
Pour aller à Hôtel de ville
Métropolitain ligne 11
Dans le train j’suis aussi stoïque qu’un bonze
Je sors direction le B.H.V
Au travail loin des soirées privées
Devant la pointeuse, j’vais pour pointer
Avec ma carte d’employé toute esquintée


Je suis le caissier du B.H.V
Jamais invité dans les soirées V.I.P
Je bipe et je débipe des articles
De manière quasi-automatique
J’encaisse de l’argent
En même temps que la mauvaise humeur des gens


C’est ainsi que je commence ma journée
Je vais pouvoir commencer à tourner
En rond, 7h c’est très long
Surtout avec des collègues très cons
On me dit que je suis compétent
Mais souvent jamais content
Ça y est j’ouvre ma caisse
Et je mets la monnaie dans le tiroir-caisse


Je suis le caissier du B.H.V
Jamais invité dans les soirées V.I.P
Je bipe et je débipe des articles
De manière quasi-automatique
J’encaisse de l’argent
En même temps que la mauvaise humeur des gens


Je prends chèque, CB ou Amex
J’suis un expert, mais y'a rien de bien complexe
J’prend s'il le faut aussi le cash
Dérrière un faux sourire j’me cache
J’envoie les clients faire la carte cofinoga
Avec mon air de gogole et ma gueule un peu gaga
Je représente la finalisation de la vente
J’accueil et j’encaisse les moches et les charmantes clientes


Je suis le caissier du B.H.V
Jamais invité dans les soirées V.I.P
Je bipe et je débipe des articles
De manière quasi-automatique
J’encaisse de l’argent
En même temps que la mauvaise humeur des gens


7.7.5.5.1.0
Je note des numéros
Toute la journée je bipe bipe bipe
Des produits avec ou sans zip zip zip
Mais ça y est j’ai un coup de barre
À force de noter leur putain de codes barres
En vérité j’ai trop la flemme
De scanner leur code UG et EAN
J’ai envi de flinguer tout ce qui bouge
Avec mon faux pistolet au rayon laser rouge 
Avec lequel je douche des produits inutiles
A des clients somme toute futiles



Je suis le caissier du B.H.V
Jamais invité dans les soirées V.I.P
Je bipe et je débipe des articles
De manière quasi-automatique
J’encaisse de l’argent
En même temps que la mauvaise humeur des gens



PENSÉES ET APHORISMES 1

Je somnambule sur une île de la réalité
 Je déambule tel un funambule
sur le fil de la normalité

Je vis en marge de la page
J’écris à la marge de la société

Je rime
La nuit dans les abîmes
Je commets des crimes littéraires
Comme les frères Grimm

Avant j’aimais l’Amour
Je disais : "à jamais et pour toujours"
Dorénavant l’Amour a disparu
À travers les ombres fumeuses et nébuleuses de la Mort
J’ai un prénom juif
Une gueule de chinetoc
Et un esprit de blanc-bec
Je sors tout droit d’un tableau de Picasso !

Le désir, c’est l’essence
L’Amour, c’est le feu qui jaillit de mon Zippo

Le sexe se consomme
Et l’Amour se consume

Mon lexique
Excite celles
Chez qui je suscite
Le sex

Je suis trop textuel
Hétérosexuel
Peut-être trop complexe pour elles
Nouvel homme
Métrosexuel
Nouvelle contextuelle

La lumière du jour me donne des idées obscures

J’ai le regard absent
Et l’iris absinthe
J’observe les abysses
Labyrinthes
Abstrais et obscures
De mes obsessions
Taciturnes

J’observe mes contemporains
Et je me rend compte
Qu’ils sont cons et contents pour rien !

Je suis plus misogyne qu’homophobe
De toute façon je m’en fou
Je suis misanthrope !

L’indécence
C’est spolier l’essence des Autres

Salaud
C’est l’hyperbole de Monsieur
Et Madame
C’est l’euphémisme
De la putain 

Mon venin
C’est de l’art cynique !

Je ne vis pas en France
Mais dans la sous France

Deux logiques dans ma vie pour lesquelles je me lève :
Crée ou crève
Rêve ou crève

J’aime pas les bandes
Je préfère bander tout seul !

La vulgarité
C’est la simplification de la vérité

J’aime écouter le son du silence

La connerie n’a pas de couleur

Séduire
C’est savoir dérober son désir pour l'Autre

L’écriture, c’est comme la masturbation
On peut y passer des heures !

L’encre de mon stylo
C’est la semence de ma créativité

Je compose souvent dans un état de décomposition

Ma solitude
C’est ma seule religion

Je suis lunatique
Cyclique
Ambivalent
Mon humeur change en fonction des variations astro-métaphysiques
De la lune

Allez oust
J’fais pas du Proust
Traces ta route
Et va te faire foutre !

Quand je me sens mal
J’achète plein de truc inutile
Je suis un
Con
Sot
Mateur !

Le vice est la vertu des pauvres

L’Amour est plus complexe que le sexe
Car on a pas besoin d'aimer pour coucher !
J’aimerais avoir la beauté 
et le vocabulaire 
des poèmes de Baudelaire

J’aime pas parler superficiel
Je préfère parler aux supers filles du ciel !

La tragédie, c’est aimer quelqu’un que ne vous aime pas

La psychanalyse, c’est comme la magie et l'Amour
Toute est une histoire de duperie !

La politesse, c’est l’hypocrisie des sages

Il n’y a qu’avec personne que je m’entende !

En Amour, je suis très stupide
En haine, je suis très lucide

Les voix du seigneur sont impénétrables
Mais les voix de mon imaginaire le sont !

Je suis sujet au spleen
Aussi muet que Charlie Chaplin
Comme Baudelaire j’écris des lignes
De sang que je persiste et signe

La fidélité est culturelle
L’infidélité est naturelle

Je suis un peu schizo :
Le jour, je suis un peu autiste
La nuit, je suis un peu artiste

Si les hommes sont voyeurs, c'est parce que les femmes sont exhibitionnistes !

Je ne t’aime pas et c’est bien pour cela que tu m’aimes quand même !

C’est curieux comme mon cynisme est à la hauteur de votre indifférence !

Ne pas connaître une femme cela fait fantasmer. La connaître cela fait vite déchanter.

Les femmes sont des labyrinthes sans issue.

Les femmes sont toujours pour les hommes des crimes non élucidés qui les obsèdent.


jeudi 12 janvier 2012



LA MAGIE DE DISNEY






L’AMOUR SE CONSUME

Le sexe se consomme
Et l’Amour se consume
Les hommes sont en en somme
Plein d’amertume


Le sexe se consomme
Et l’Amour se consume
Et les femmes disparaissent
Dans la brume


Je bois, je fume
Sur le bitume
En regardant la lune






LOLA

Allo
Lola
Hello
Lolita
Señorita
Mon chocolat
Ma cannette de Coca-Cola
Je serais toujours là
Pour te faire la ola
Et pour t’écrire des textes dignes d’Emile Zola



LA PETITE FILLE

La petite fille
Elle a des yeux bleus qui brillent
Et des cheveux blonds qui scintillent
Elle a l’air très gentille
Elle est tel une étoile qui file
Dans la nuit
Sur le fil de la vie
Lorsqu’elle défile
Elle a du style
Et son jolie sourire distille
Tous les vices



L'ESPRIT DE BELLEVILLE


DAVID FINCHER MONTAGE



MISS LEVIS

Miss Levis
Elle connaît les hommes
Leurs belles paroles
Et leurs vices
Elle n’est pas conne
Comme Alice
De Carroll Lewis

Miss Levis
Est une étoile filante
Comme Elvis
Ses cheveux sont lisses
Son parfum : anis ou cassis
Et ses formes sont comme un calice

Miss Levis
Produit des séismes
Dans la tête des hommes
Et dans mon oasis
Elle me ressert les vis
Comme un joli petit tournevis

Miss Levis
Ne connaît pas les caprices
Elle connaît les malices
Elle réfléchit comme un prisme
Dans mon esprit l’odyssée d’Ulysse
Fiancée de Narcisse
Elle me fait sombrer dans les abysses
Sales
Et viscérale
De mes pensées



MADEMOISELLE SURVITAMINÉE

Mademoiselle survitaminée
Elle s’appelle Marine
Et dans la nitroglycérine
Elle est née
Elle est dopée comme une tox au stress
Sur ses cheveux : dreadlox et tresses
Elle n’a pas encore déchiffré la détresse
Sur mes tickets de caisse remplis de SOS
Elle est trop rapide et bien trop speed
Pour moi, lent, nonchalant et trop stupide
Elle connaît la mode et la frime
Toujours IN jamais has been
En leggings ou en blue jean
À côté d’elle je suis Mister Been
Elle est ultra-dynamique
Et peut exploser comme de la dynamite
Moi j’ai la flemme et j’suis trop zen
Dans ses veines circule du kérosène
Energizer ou bien pile alcaline
Dans son métabolisme, elle a un surplus de dopamine
Marine a de l’adrénaline à la place du sang
Elle est pure et dure ça c’est sûr à 100 pour 100



REGARD ABSENT - IRIS ABSINTHE


J’attends le metro
Mais celui-ci met trop
De temps à arriver
Mes deux yeux sont rivés
Sur une bouteille d’absinthe
Au parfum de jacinthe
Le métronome se balance
Mais le temps n’a plus de sens

J’ai le regard absent
Et l’iris absinthe
J’observe les abysses
Labyrinthes
Abstraits et obscures
De mes obsessions
Taciturnes

Le metro arrive enfin
J’entre dans son antre
La bouteille à la main
Et la faim au ventre
Je me pose sur un strapontin
Lorsque soudain
Je vois trois pantins
Faire les suaves devant une putain

J’ai le regard absent
Et l’iris absinthe
J’observe les abysses
Labyrinthes
Abstraits et obscures
De mes obsessions
Taciturnes

Ils disent des conneries
Pour amener cette conne dans leur lit
Je mets ainsi mon walkman
Pour écouter ce toxicoman
De Serge Gainsbourg
Me submerger loin des faubourgs
Le metro suit son cours usuel
Dans l’ombre de ce sombre tunnel

J’ai le regard absent
Et l’iris absinthe
J’observe les abysses
Labyrinthes
Abstraits et obscures
De mes obsessions
Taciturnes

J’entends toujours
Ces trois faux bourgeois
Faire la cour
À cette courtisane de joie
L’un s’avance vers moi
Il me bouscule
Je ne dis rien
De toute façon je l’encule
La pute affiche un sourire
Narquois
Les trois gugusses sont mort de rire
Mais pourquoi ?

J’ai le regard absent
Et l’iris absinthe
J’observe les abysses
Labyrinthes
Abstraits et obscures
De mes obsessions
Taciturnes

Ils veulent me la faire à l’envers
J’ai juste envi de les remettre à l’endroit
Mon regard comme Alice se dirige vers
Le lapin rose qui dans la porte se coince les doigts
Je reste tranquille sur mon siège
Mais je sens qu’ils veulent me tendre un piège
Il faut que je les ignore
Pour ne pas penser à des choses ignobles

J’ai le regard absent
Et l’iris absinthe
J’observe les abysses
Labyrinthes
Abstraits et obscures
De mes obsessions
Taciturnes

Ils font leur cinéma
Pour s’enfiler cette nana
Ils ont la tête des gars du seize
Ils croient qu’ils pèsent
Et qu’ils peuvent faire leur dièse
L’un vient vers moi et me provoque
Je ne dis rien mais dans mon cœur c’est équivoque
Ils me disent des crasses salaces
Pour plaire à cette sale garce
J’encaisse en fermant ma gueule
Ils sont quatre et moi je suis seul

J’ai le regard absent
Et l’iris absinthe
J’observe les abysses
Labyrinthes
Abstraits et obscures
De mes obsessions
Taciturnes

Dans le wagon
Personne ne bouge
Dans ma tête un dragon
Me fait voir rouge
Sang dans mes yeux
Ils ont allumé le feu
Je garde tout de même mon sérieux
Mais ils jouent à un jeu dangereux
J’ai la tête baissée
Je regarde ma bouteille
En vérité j’en ai assez
Car je sais qu’ils me surveillent

J’ai le regard absent
Et l’iris absinthe
J’observe les abysses
Labyrinthes
Abstraits et obscures
De mes obsessions
Taciturnes

Soudain
L’un d’eux me frappe
Il me donne une claque
Tic tac tic tac tic tac
Je deviens de plus en plus paranoïaque
Dans ma tête mon esprit dérape
Direct je me sers de ma bouteille comme une matraque
Pris de folie pure je l’attaque
Clac
Sec sur sa tête le mec tombe dans les vapes
Je craque
La pute m’insulte
De grossièretés incultes
Impec il faut juste que je l’exécute
Une décharge de rage m’électrocute
En moins d’une minute
Je la scrute
Son dialecte indécent me persécute
Je lui fous un coup de savate puis un uppercut
Du sang éclabousse
Sort de sa bouche comme de la mousse
Le deuxième bougre veut en découdre
Je lui fous un coup de coude
Et comme Jack je l’éventre
À coup de bouteille brisée dans le ventre
Une entaille béante dans ses entrailles
Il n’était vraiment pas de taille
Le troisième commence à flipper
De mon côté, il me fait triper
Il voit bien que j’ai envi de l’étriper
Et comme un lâche, cet homme prend la fuite
Sur mon Hamilton, il est exactement 00h58
Ainsi mon histoire se termine
J’ai exterminé quatre vermines
Le métropolitain s’arrête
J’ai le temps de rouler ma cigarette
Je sors à la station Belleville
Ligne 2 je marche tranquille
Je suis à présent dans ma ville
La nuit, la lune brillent et les étoiles scintillent

J’ai le regard absent
Et l’iris absinthe
J’observe les abysses
Labyrinthes
Abstraits et obscures
De mes obsessions
Taciturnes